Raicho Hiratsuka : naissance du féminisme

© 提供:新日本婦人の会 NEW JAPAN WOMEN’S ASSOCIATION
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La précurseure du mouvement féministe au Japon a été «Raicho Hiratsuka».  Elle est née en 1886 à Tokyo.  Elle s’épanouissait dans un bon environnement familial, très progressif  et chic.  Elle a fait ses études à Ochanomizu «jogakkô» un lycée de jeunes filles, et à «Nihon Joshi Daigaku», l’Université féminine du Japon.  Elle a été influencée par la philosophie européenne aussi bien que par le bouddhisme Zen.  À 25 ans, la revue Seitô (ou «Bas Bleu») a été publiée par elle.  Elle a commencé par les mots, «Au commencement, la femme a été le soleil», qui faisaient allusion à la création du mythe Shintoïsme.  Il y eut le passage de la littérature au féminisme dans la revue.  Sa maison a été vandalisée, et après, la revue a été censurée par l’État.  «Seitou» a cessé la publication en 1915.  

  À cette époque-là, les femmes japonaises ne pouvaient pas s’engager dans les affaires politiques.  Elle a fondé l’Association des femmes japonaises «Shin fujin kyokai» avec Fusae Ichikawa, une féministe aussi.  La loi qui exclura les femmes des organisations politiques, a été annulée en 1922, grâce à leurs efforts.  

  La guerre du Pacifique s’est terminée en 1945 et le général MacArthur a rédigé un avant-projet de Constitution, qui a inclus le suffrage féminin.  Comme ça, Raicho a continué à se montrer active dans le mouvement féministe jusqu’à sa mort en 1971.  Raicho était une écrivaine, journaliste, femme politique, féministe, et artiste, pour qui la plupart des gens avaient infiniment de respect.  C’était grâce à ses efforts que les droits des femmes japonaises ont pu être réalisés. 

   J’ai choisi Raicho aujourd’hui, comme une artiste idéale parce que mon arrière-grand-mère et Raicho étaient très amies.  Mon arrière-grand-mère appelait Raicho par son prénom, «Raicho-san».  Elle a été influencée par Raicho-san concernant les idées du féminisme libertaire.  Pour terminer, de ce fait, ma grand-mère (elle est morte), ma mère, et moi, nous croyons à la liberté des femmes japonaises.  L’esprit libre de Raicho-san est toujours vivant, comme une artiste, dans ma famille.