Nagaoka Yasuhei : architecte paysagiste
262 mots | C2 | par : Yuko

  Nagaoka Yasuhei (1842-1925) était le premier architecte paysagiste au Japon, qui a créé dans le domaine du paysage, qui a conçu le projet et qui en a suivi la réalisation.  Il faut bien préciser qu’une d’entre elles a été la plantation d’arbres de ginkgo, comme mesure préventive contre les sinistres.  Le grand tremblement de terre en 1923 a prouvé sans le moindre doute (leur résistance aux incendies et qu’il avait donc raison) que les ginkgos sont résistants aux incendies.  Il avait raison.

Par ailleurs, il a conçu plus de 40 parcs au Japon, qui étaient un peu occidentaux.  On peut s’étonner du fait qu' il n’a jamais étudié ou travaillé dans les pays étrangers (à la différence des membres de la mission Iwakura).  Il a étudié tout seul les illustrations de livres français importés, par exemple.

  En ce qui me concerne, Yasuhei était le grand-père paternel de ma grand-mère.  Quand j’ai visité à Paris, le château de Versailles, avec ma grand-mère en 1983, elle m’a dit: «Mon grand-papa aimait le jardin de Versailles.  L’Allemagne n’est pas tout.  Il voulait faire les parcs, les jardins, etc. très grands au Japon, comme le jardin de Versailles, mais c’était impossible.  Il a plaisanté à propos des tous les jardins et petits parcs qu’il avait créés au Japon, que les surfaces ensemble peut-être sont à peu près de la même taille que le jardin de Versailles!  Il a dit qu’un grand jardin était un bon atout aussi pour notre pays.  Donc, le jardin du palais impérial est le plus important pour le Japon, et il faut bien le conserver.»

  Aujourd’hui encore, il avait raison.

Raicho Hiratsuka : naissance du féminisme
343 mots | C2 | par : Yuko

La précurseure du mouvement féministe au Japon a été «Raicho Hiratsuka».  Elle est née en 1886 à Tokyo.  Elle s’épanouissait dans un bon environnement familial, très progressif  et chic.  Elle a fait ses études à Ochanomizu «jogakkô» un lycée de jeunes filles, et à «Nihon Joshi Daigaku», l’Université féminine du Japon.  Elle a été influencée par la philosophie européenne aussi bien que par le bouddhisme Zen.  À 25 ans, la revue Seitô (ou «Bas Bleu») a été publiée par elle.  Elle a commencé par les mots, «Au commencement, la femme a été le soleil», qui faisaient allusion à la création du mythe Shintoïsme.  Il y eut le passage de la littérature au féminisme dans la revue.  Sa maison a été vandalisée, et après, la revue a été censurée par l’État.  «Seitou» a cessé la publication en 1915.  

  À cette époque-là, les femmes japonaises ne pouvaient pas s’engager dans les affaires politiques.  Elle a fondé l’Association des femmes japonaises «Shin fujin kyokai» avec Fusae Ichikawa, une féministe aussi.  La loi qui exclura les femmes des organisations politiques, a été annulée en 1922, grâce à leurs efforts.  

  La guerre du Pacifique s’est terminée en 1945 et le général MacArthur a rédigé un avant-projet de Constitution, qui a inclus le suffrage féminin.  Comme ça, Raicho a continué à se montrer active dans le mouvement féministe jusqu’à sa mort en 1971.  Raicho était une écrivaine, journaliste, femme politique, féministe, et artiste, pour qui la plupart des gens avaient infiniment de respect.  C’était grâce à ses efforts que les droits des femmes japonaises ont pu être réalisés. 

   J’ai choisi Raicho aujourd’hui, comme une artiste idéale parce que mon arrière-grand-mère et Raicho étaient très amies.  Mon arrière-grand-mère appelait Raicho par son prénom, «Raicho-san».  Elle a été influencée par Raicho-san concernant les idées du féminisme libertaire.  Pour terminer, de ce fait, ma grand-mère (elle est morte), ma mère, et moi, nous croyons à la liberté des femmes japonaises.  L’esprit libre de Raicho-san est toujours vivant, comme une artiste, dans ma famille. 

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